Prendre un plan de retraite est à la fois avantageux pour l’employeur et l’employé. Dans le cas de l’employeur, c’est un mo-yen de retenir les bons éléments, mais aussi d’attirer les talents. Il est, en effet, de plus en plus courant que le plan de retraite soit offert comme un bénéfice additionnel dans le package salarial lors des exercices de recrutement. Concernant l’employé, comme le souligne Swadicq Nuthay, il s’agit avant tout de « constituer un capital pour sa retraite. Quand on souscrit à un plan de pension, c’est surtout avec la perspective d’assurer qu’au moment de prendre sa retraite, on pourra maintenir le même niveau de vie. Les gens sont désormais plus sensibles à la notion du « lifestyling’ ».
 
À ce jour, Super Fund compte 85 employeurs comme membres pour un total de 1 606 employés ayant souscrit à ce fonds de prévoyance. Il faut savoir que tous les membres de la MEF, mais aussi ses compagnies sœurs peuvent souscrire aux plans de Super Fund. Ses actifs sous gestion du fonds s’élèvent à Rs 443 millions. Il opère un compte pour les primes et un second pour les pensions.
 
Au début, le fonds avait été créé pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises lesquelles comptent pour environ 75 % de ses membres. Le fonds est géré par un comité de gestion qui comprend neuf membres avec des représentants du patronat et des employés. Ils siègent à titre volontaire et ne perçoivent aucune rémunération. « Nous sommes un fonds à but non-lucratif. Notre priorité, c’est l’intérêt de nos membres. Nous ne sommes pas un club des patrons », observe, pour sa part, Isabelle Ferrière, secrétaire du fonds et Head of Marketing à la MEF, qui ajoute qu’en termes de « management fee », qui couvre les frais d’administration, d’actuaire et d’investissement, « nous sommes parmi les plus bas sur le marché. Étant un ‘multi-employer pension fund’, où tous les plans sont groupés, plus nous avons de membres, plus nous pouvons ramener les ‘fees’ à un niveau plus bas. »